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Balises: Argentine, Cordoba
L'arrivée à Buenos Aires est assez tardive, et l'aéroport assez loin du centre de la ville.
Je récupère mon sac et fait du change. Passé les contrôles je trouve des stands d'agences qui proposent le trajet en bus. Putain que c'est cher au moins 35 dollars. Tout mon change y passe et pas moyen d'y couper en taxi ce sera encore plus cher. Premier contact avec l'Argentine plutôt tristounet donc.
J'arrive au terminal de bus du Retiro. Là on nous propose une navette en Kangoo pour notre hôtel. Pas cher 2 pesos. Problème je n'ai plus un Peso en poche, et je ne trouve plus le nom de l'hôtel. Me voilà bien à 11 heures du soir. J'explique donc péniblement que je n'ai que des dollars sur moi, et que j'ai besoin d'un accès internet pour retrouver le nom de mon hôtel. Sympa les mecs ils m'amènent au centre du centre ville gratis et me prètent même un peso pour payer ma connexion Internet dans un Cyber. Finalement je retrouve mon hôtel à quelques blocs du Cyber. Ouf !
Moralité ça ne fait de mal à personne de préparer un peu la prochaine étape.
Rédigé à 13:31 dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Balises: Buenos Aires, Tango
Le lendemain, après avoir bien été briefé par le taulier je pars à l'aventure dans Buenos Aires, bien décidé à trouver le berceau du Tango.
Première étape la Place de mai. J'aurais pu opter pour la Plaza del Congreso, mais bon priorité au Mouvement des mères de la Place de mai dont les enfants ont "disparu", assassinés sous la dictature militaire des années 1976-1983.
Arrivé sur la Place, je trouve que les Mère de la place de Mai ont bien changé. A la place des Mamies en foulard blanc, sensées tourner en rond dans le sens inverse des aiguilles d'une montre (pour remonter symboliquement le temps et rappeler que les crimes commis par les militaires argentins demeurent impunis), je trouve des militaires à la parade qui nous offrent un petit concert. Ils ont bien une plume blanche au chapeau, mais parait-il c'est du pur hasard.
Je vous rassure les Mères de la Place de mai sont toujours là et continuent leur combat. Mais manque de bol on est dimanche et elles ne viennent sur la Place que le jeudi. Et encore pendant une demi-heure, faut pas les louper. A défaut, j'ai donc photographié les p'tits gars avec leur plume blanche.
Depuis la Plaza de Mayo, on accède à La Defensa. Cette rue du barrio San Telmo est fermée au trafic tous les dimanches. A parcourir pour ses animations, ses antiquités, son artisanat, ses restos, ses Milongas etc.
Rédigé à 19:14 dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Enfin Santiago. Première étape de mon périple, et la plus attendue. Vingt ans que je ne suis pas revenu. A l'époque c'était le début de la débandade de Pinochet et le grand retour de la démocratie (chrétienne) au Chili. Pardon je devrais dire le début de la "Transition" vers la démocratie.
A l'époque j'avais débarqué en pleine campagne du Plebiscite de 1988, un référendum déjà négocié depuis 1980 tout de même pour préparer ce retour à la démocratie. Le Plébiscite devait dire si les Chiliens voulaient de Pinochet comme Président jusqu'en 1997 pour la future période de transition. Pas fous, pour une fois qu'ils avaient la parole, les Chiliens n'allaient pas se priver d'éssayer de virer le vieux. On connait la suite Pinochet a perdu le référendum et a dû progressivement lâcher le pouvoir.
En savoir plus sur cette petite page d'histoire : http://es.wikipedia.org/wiki/Plebiscito_Nacional_de_1988_(Chile)
C'était plus drôle à vivre en direct et c'est pourquoi j'était tout plein d'émotions à l'idée de revenir.
Rédigé à 17:26 dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Le vol le plus paisible que j'ai jamais eu. Pas de bébé qui pleure, pas d'insomniaques qui errent dans les allées. Cool ! J'ai dormi d'une traite de Madrid à Santiago, enfin plutôt Mendoza (Argentine).
Entretemps nous avions été détournés !!! A cause du smog sur Santiago qui disaient. On se prépare donc à descendre de l'avion pour prendre un bus, avec 6 heures de route et la traversée des Andes en prime, quand on nous dit non, défense de quitter l'avion.
Nous avions des réfugiés palestiniens à bord qui n'avaient pas l'autorisation de transiter par le sol argentin pour se rendre au Chili. Alors nous, bien sûr, par solidarité on est restés avec les pauvres réfugiés coincés dans l'avion 3 heures à attendre que le smog veuille bien se lever sur Santiago.
On est restés bien sagement à attendre. Bizarrement pas un râleur pour gâter l'ambiance. Pour tuer le temps, on a joué avec les enfants palestiniens, fait des cocottes en papier, des avions etc. Les enfants pour l'occasion avaient mis des bandanas aux couleurs de la Palestine. Un détournement bon enfant en somme.
Et puis le smog s'en alla et d'un saut par dessus les Andes nous arrivames enfin à Santiago.
Ce qui m'a amusé finalement c'est de voir l'accompagnatrice de l'OIM se démener pour gérer tout son monde. Parfois cela faisait un peu tour operator cette histoire (fais pas ci, met toi là, non je veux être avec machin etc.) On leur souhaite quand même un bon séjour au Chili à nos réfugiés.
Rédigé à 18:29 dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Rédigé à 07:34 dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
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